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Le harcèlement est un sujet vaste, complexe avec l’influence de beaucoup de paramètres, mais surtout il est le symptôme d’une société déshumanisée où la conscience humaine et l’empathie se perdent.  Mais peut-être, car l’humain est en phase de devenir un robot, à obéir aux ordres sans la fonction d’introspection, de projection des conséquences de son comportement. En somme un être basique à faire le minimum tout en se déresponsabiliser un maximum. 

Ce livre contient un pamphlet, L’origine du mal, dès les bancs de l’école ? qui invite l’adulte à s’interroger sur l’influence de l’éducation dans notre comportement et une histoire courte pour adolescents (min 13 ans) ou jeunes adultes, Un ange a perdu ses ailes, qui soulève la part de responsabilité de l’adulte lors de l’harcèlement. 

Comme beaucoup j’ai été touchée par ce fléau, et lors des discussions, je constatais qu’il y’avait deux dénominateurs communs parmi toutes les histoires. 

Le laxisme des adultes

La différence d’interprétation de la violence d’une personne à l’autre. 

Le but n’était pas de blâmer des personnes mais de relever ce qui me paraissait édifiant, l’harcèlement commence à l’école, et principalement en classe. Et de mon observation personnelle, l’ambiance d’une classe ne dépend pas forcément de la sévérité de la tutrice ou de sa douceur, mais principalement de sa manière à gérer les conflits.

La tragédie d’Elias ressemble à celles des victimes dont la vie a été volée injustement par la violence sans limite de camarades, sous le silence des adultes. 

Cette fiction a été inspirée de quelques faits réels, elle invite chaque, adolescent, adulte, à réfléchir sur sa participation et la construction du sentiment d’impunité des agresseurs. 

Ce livre ne ménage pas l’adulte, volontairement, afin que chacun réalise que le silence est la conséquence de toutes dégénérescences. 

Écrivaine, styliste, artiste peintre et créatrice visuelle de la région Vaudoise, Elif Dayal, native de Genève, se consacre à dénoncer les travers de notre société par le biais de l’écriture. 

L’écrivaine a souhaité réunir deux générations autour du thème de l’éducation et de ce qu’elle engendre inconsciemment de manière intentionnelle.

 Une invitation à la réflexion sur la complaisance des adultes face à la violence dans notre société.